Conseils de performance
Partie I
Pour aider au lancement du nouveau site web Triple jeu de Softball Canada, nous avons interviewé Sasha Olson, ancien membre de l’équipe nationale féminine, au sujet de sa carrière de softball. Une étoile de l’Université Simon Fraser en Colombie-Britannique, Mme Olson a eu une carrière universitaire remarquable qui a cependant commencé de manière peu conventionnelle. Dans ce premier épisode de la série, Mme Olson décrit le début plutôt inhabituel de sa carrière de softball.
Vous avez grandi dans une petite ville de la Colombie-Britannique. Quel genre d’expérience aviez-vous du softball avant d’arriver à l’Université Simon Fraser?
●●● “La première journée au camp d’essai, j’ai réalisé que j’avais un gros problème.” ●●●
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Je viens d’une ville vraiment minuscule appelée Valemount, dans les Rocheuses canadiennes (juste du côté CB de la frontière Colombie-Britannique/Alberta). Il y avait environ 120 élèves dans mon école secondaire, toutes classes confondues. Ma ville natale comptait environ 1000 habitants à l’époque (maintenant, la population est plus près de 800!) Nous n’avions donc pas beaucoup l’occasion de faire du sport. J’ai bien joué à la balle locale pendant un an dans une équipe de garçons quand j’avais environ 14 ou 15 ans. Mais, par la suite, ce fut surtout la petite ligue récréative de balle lente! Je n’avais donc AUCUNE expérience de la Balle rapide de haut niveau.
Comme vous n’aviez pas beaucoup joué au softball en grandissant, qu’est-ce qui vous a incité à vous présenter au camp d’essai de l’équipe de l’Université Simon Fraser?
Pour être honnête, j’avais vraiment le mal du pays et je voulais rentrer à la maison dès mes premières semaines à l’université. J’avais fait le bond d’une toute petite ville de 1000 habitants à une université d’environ 15.000 étudiants. C’était un choc culturel énorme pour moi. Ma mère est celle qui m’a proposé de rester connectée avec un programme sportif intramural. Elle a pensé que ce serait un bon moyen pour moi de rencontrer d’autres jeunes et de me sentir moins dépaysée. Me promenant dans les environs du gymnase, j’ai remarqué une annonce de ce que je pensais être un programme de softball intramural. Aussi, à la date annoncée, j’ai pris mon gant et je suis sortie pour trouver le terrain. J’ai vu quelques autres filles avec des sacs de balles et de l’équipement, et je les ai suivies. Mais, au lieu de me conduire à l’intérieur, je me suis retrouvée plutôt au camp d’essai de l’équipe de softball de l’Université Simon-Fraser (USF)! J’ai soudain réalisé que j’avais un gros problème, mais j’étais trop gênée pour admettre que j’avais fait une erreur et que j’étais au mauvais endroit. Alors vraiment, c’était plus accidentel qu’autre chose!
Comme vous avez été acceptée dans l’équipe après votre essai, comme joueuse de pratique, qu’avez-vous pensé de cette opportunité?
La première journée au camp d’essai, j’ai réalisé que j’avais un gros problème. J’avais un gant d’occasion que j’avais emprunté à un ami (le mien était à la maison à Valemount). Les autres joueuses avaient un équipement ‘’ haut de gamme’’ bien entretenu et des souliers avec crampons de métal! À ce moment-là, il y avait des joueuses provenant des programmes junior et senior de l’équipe nationale! J’ai été surprise par le niveau de compétence des joueuses et j’ai vite réalisé qu’il ne s’agissait pas du tout du softball intramural. Les filles étaient très accueillantes (même si je suis sûre que je leur paraissais un peu étrange et que je NE cadrais certainement pas) et je prenais plaisir à l’entraînement et à la formation, mais je pensais que l’entraîneur allait me congédier s’il sentait que je devenais une nuisance. Donc, je continuai de me présenter. À ma grande surprise, à la fin du camp d’entraînement d’automne, l’entraîneur m’a dit que j’étais bienvenue de m’entraîner avec l’équipe au cours de l’automne, mais qu’il ne pouvait pas me garantir une place au printemps puisqu’il attendait de nouvelles recrues en janvier. Comme je m’étais déjà fait des amies sur l’équipe, je me sentais beaucoup moins dépaysée et j’étais ravie d’avoir survécu aussi longtemps sans être congédiée, j’ai donc été très heureuse de pouvoir rester connectée à l’équipe, même si ça ne signifiait plus que quelques mois de séances d’entraînement.
Partie II
Pour aider au lancement du nouveau site web Triple jeu de Softball Canada, nous avons interviewé Sasha Olson, ancien membre de l’équipe nationale féminine, à propos de sa carrière de softball. Dans le deuxième épisode de la série, Mme Olson explique comment elle est entrée dans l’équipe à l’Université Simon Fraser en tant que joueuse de pratique sans invitation.
●●● “J’étais la Rudy de l’équipe. J’avais été tellement inspirée par l’habileté et les compétences de certaines de mes collègues cette année-là – Je n’ai jamais pensé que le contraire pût être possible” ●●●
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Qu’est-ce qui vous a fait rester pendant toute la saison en tant que joueuse débutante, même si vous saviez que vous n’alliez pas obtenir beaucoup de temps de jeu?
Au cours de l’automne et de l’hiver, j’avais tellement amélioré mon jeu que l’entraîneur Renney m’a demandé de rester avec l’équipe pour la saison. À ce moment-là, avec le peu d’expérience de jeu de haut niveau que j’avais, j’étais juste heureuse d’être là! J’avais une nouvelle famille de coéquipières qui m’ont fait sentir que j’étais à ma place à l’université, et je prenais plaisir à relever le défi d’améliorer mon jeu. Mais comme notre premier voyage en Californie approchait rapidement, je me souviens de m’être sentie vraiment inquiète et mal en point. L’équipe s’était entraînée et avait tellement travaillé, mettant beaucoup de temps à se préparer pour la saison à venir, et j’étais très inquiète d’être placée dans une situation où je ne serais pas à la hauteur et où je pourrais être un boulet pour l’équipe. Je savais que je n’étais pas prête. Avec l’intention de quitter l’équipe, je suis allée parler à l’entraîneur après une pratique et je lui ai dit pourquoi je voulais quitter l’équipe. Je lui ai dit que bien que j’aimais beaucoup faire partie de l’équipe de softball USF, et que j’aimais beaucoup mes coéquipières, je n’avais pas l’impression de vraiment mériter d’être là — je n’avais pas joué au niveau de mes coéquipières, je n’avais pas non plus toutes ces années de compétition et de formation derrière moi. J’étais tellement inquiète et effrayée de risquer de nuire à l’équipe que je préférais plutôt me retirer que de tenter ma chance. Assise dehors sur les marches de la salle du gymnase, je me souviens très clairement des paroles de l’entraîneur Renny ce jour-là et à quel point j’en ai été soulagée. Il a dit, "Olson, vous ne pouvez pas faire de mal à l’équipe à partir de l’abri." Je pense que je pourrais bien être la seule joueuse de softball de niveau collégial sur la planète à avoir ressenti autant de joie et d’avoir été aussi soulagée de se faire dire qu’elle serait sur le banc pour la saison! Je me souviens qu’il m’a dit que oui, au sujet des compétences, je ne méritais pas d’être là, à ce niveau, mais qu’il me gardait dans l’équipe parce que j’avais travaillé si fort, que je m’étais améliorée très rapidement, et aussi parce que j’étais une étincelle pour mes coéquipières. Il m’a dit que pour elles, m’aider, m’apprendre des choses et être les témoins de mon amélioration et de mes réussites était une source d’inspiration. Il m’a dit que j’étais la "Rudy" de notre équipe. J’avais été tellement inspirée par l’habileté et les compétences de certaines de mes coéquipières cette année-là – Je n’avais jamais pensé que le contraire pût être possible. Ma carrière de softball, aussi courte qu’elle avait été à ce moment-là, aurait pu facilement prendre fin ce jour-là. Mais l’entraîneur Renney ne m’a pas laissée partir.
Comment vos coéquipières ont-elles réagi envers vous, comme joueuse de pratique ainsi que lorsque vous avez finalement été officiellement inscrite sur la liste ?
Mes coéquipières étaient vraiment super — je sais que certaines se sont sans doute demandé dans un premier temps pourquoi l’entraîneur me gardait dans l’équipe et avec le recul, je l’aurais probablement fait moi aussi! —, mais je pense qu’avec le temps, j’ai réussi à gagner l’estime de la plupart d’entre elles, et je sais que je suis devenue, au fil du temps, respectée pour mon éthique du travail et ma volonté de travailler et d’améliorer mon jeu. Plusieurs d’entre elles ont pris le temps de m’aider à apprendre des choses qu’elles avaient probablement apprises en jouant dans les mineures pendant des années alors que je n’avais jamais eu une telle opportunité. Lorsqu’il m’arrivait une rare chance d’aller sur le terrain pendant un match en cette première année, mes coéquipières étaient probablement plus excitées pour moi que je ne l’étais (j’avais plus peur qu’autre chose en général!) Quand j’ai frappé mon premier simple cette année-là, mon capitaine à l’époque — Lesley McPherson – a gardé la balle pour moi et me l’a donnée après le match (je l’ai toujours). Je n’oublierai jamais cela.
Quelle sorte d’effort ou d’entraînement supplémentaire avez-vous dû faire pour relever votre niveau de compétence à celui de vos coéquipières?
Physiquement parlant, j’ai toujours été une athlète en assez bonne forme – Je courais assez vite et j’ai toujours eu un vrai bon bras. Même quand j’étais enfant, j’avais un bon lancer. Je n’aurais pas su vous dire où la balle irait ... personne à SFU n’avait envie de pratiquer des lancers avec moi parce que cela signifiait beaucoup d’entraînement cardiorespiratoire pour nous deux! Mais j’ai beaucoup travaillé là-dessus – durant mes pauses, entre mes cours, j’avais pris l’habitude d’aller au gymnase avec un filet de hockey et une balle polysoft et de lancer des balles pour pratiquer à cibler mes tirs. Je rapportais mes résultats à mon entraîneur — "8/20 et j’ai bosselé une poubelle", "11/20 et j’ai craqué l’enseigne de sortie au-dessus d’une porte" — ainsi je n’ai cessé de m’améliorer. Au bâton, mon élan était terrible. C’était tellement mauvais que l’entraîneur Renney a observé mon élan comme droitière et m’a dit: "Eh bien, je pense que vous pourriez avoir un bon élan de gauchère" ... Je ne savais même pas ce que cela signifiait ... et c’est comme ça que j’ai commencé à jouer à l’offensive dans ma carrière de softball de compétition — comme joueuse gauchère.
À la fin de cette première saison, l’entraîneur Renney m’a dit que si je voulais avoir une place dans l’équipe à l’automne, je devais acquérir plus d’expérience concrète du jeu. Mon habileté physique avait évolué au point où je devais maintenant faire l’expérience concrète du jeu pour aider le côté mental de mon jeu à rattrape le côté physique. J’avais besoin de trouver une équipe junior. J’ai décidé que plutôt que de rentrer chez moi cet été-là pour travailler, je resterais pour jouer dans une ligue de softball d’été. Une de mes coéquipières m’a emmenée dans son équipe de club junior B, je pense que c’était la Fleetwood Force. C’est là que j’ai joué pendant l’été — j’ai commencé au champ centre et l’entraîneur de mon équipe d’été a décidé de me faire frapper du côté droit ; elle a passé beaucoup de temps avec moi, à travailler mon élan de droitière. J’ai découvert que j’étais une frappeuse beaucoup plus puissante en frappant de la droite. J’ai joué plusieurs parties et je suis allée souvent au bâton au cours de cet été. Nous avons participé au Championnat junior B provincial sur l’île de Vancouver, avançant jusqu’aux finales pour malheureusement perdre la partie finale. L’expérience acquise cet été là a fait une énorme différence. Reprenant le camp d’entraînement d’automne en septembre, j’étais devenue une athlète complètement différente de celle que j’étais lorsque la saison précédente s’était terminée en mai.
Partie III
●●● “Je n’étais qu’une inconnue issue d’une toute petite ville avec très peu de savoir-faire dans le domaine du softball au début, pour finir par être nommée membre de l’équipe d’étoiles de la NAIA au tournoi de championnat des étoiles de la NAIA ” ●●●
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Pour aider au lancement du nouveau site web Triple jeu de Softball Canada, nous avons interviewé Sasha Olson, ancien membre de l’équipe nationale féminine, au sujet de sa carrière de softball. Dans le troisième épisode de la série, Mme Olson nous parle de sa carrière à l’Université Simon Fraser, où après avoir démarré comme joueuse de pratique elle s’est vue devenir joueuse partante pour ensuite remporter les honneurs de la ‘’NAIA All American’’.
Quand avez-vous finalement été acceptée comme membre à part entière de l’équipe de l’Université Simon Fraser?
L’entraîneur m’avait dit que je devrais me présenter de nouveau au camp d’essai de l’équipe, l’automne suivant (l’automne de ma deuxième année). Quand je suis revenue de ma saison d’été où j’avais joué dans une équipe de catégorie junior B, j’étais une puissante frappeuse droitière de puissance et je pouvais localiser et ramasser la balle et même plonger pour la récupérer avec les meilleures de nos voltigeuses. Je me souviens que l’entraîneur Renney me disait que j’avais une chance de devenir une joueuse partante cette année-là. Après avoir eu un avant-goût d’être une joueuse partante dans mon équipe d’été, ma peur avait disparu — j’étais prête à devenir membre régulier de l’équipe. J’ai gagné ma place de joueuse partante cette année-là et suis passée de quelques trois chances au bâton dans ma première année à plus de 100 à ma deuxième année. J’ai mérité une position de partante à partir de ce moment-là (sauf pour l’année où j’ai porté la chemise rouge le temps de guérir d’une blessure au genou et ainsi gagner une année supplémentaire de formation sans perdre une année d’admissibilité).
Quel a été, d’après vous, ce que vous avez appris de plus précieux lors de vos années à l’USF ?
J’ai l’impression que j’ai tellement appris à l’Université Simon Fraser autant de l’entraîneur Renney que de mes coéquipières qu’il m’est difficile de ne choisir qu’une compétence ou une leçon comme étant la PLUS précieuse. Cependant, si je devais me limiter à une seule, je suppose que je dirais que, à l’USF j’ai vraiment appris jusqu’à quel point vous pouvez vous pousser physiquement et que votre attitude et votre éthique du travail sont les facteurs qui vont le plus loin vers la construction et l’amélioration de votre jeu.
Comment décririez-vous votre carrière à l’Université Simon Fraser?
Je pense que "l’histoire de Cendrillon" décrit le mieux ma carrière à l’Université Simon Fraser. En 5 ans, je suis passée de ne jamais avoir vraiment joué de sport haut niveau pour en venir à gagner un Championnat National NAIA pour la première fois dans l’histoire de l’université. J’étais une inconnue, issue d’une toute petite ville, avec très peu de savoir-faire dans le domaine du softball au début, pour finir par être nommée membre de l’équipe d’étoiles de la NAIA au tournoi de championnat des étoiles de la NAIA. Je ne m’y attendais pas du tout et j’aurais cru ça impossible. Si quelqu’un m’avait dit ce qui allait m’arriver : je l’aurais pensé fou.
Partie IV
Pour aider au lancement du nouveau site web Triple jeu de Softball Canada, nous avons interviewé Sasha Olson, ancien membre de l’équipe nationale féminine, au sujet de sa carrière de softball.
●●● “J’ai endossé l’uniforme de l’équipe nationale du Canada pour la première fois. Je crois qu’il s’agissait de vieux uniformes, mais pour moi, ça n’avait aucune importance. Je me souviens d’avoir pensé que même si je ne portais cet uniforme que cette fois-là, je me souviendrais toujours de l’émotion du moment. “ ●●●
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Dans le quatrième épisode, Mme Olson, membre de l’équipe nationale féminine qui a obtenu le cinquième rang aux Jeux olympiques d’Athènes en 2004, décrit sa carrière dans l’équipe nationale et son expérience olympique.
Comment avez-vous été "découverte", ou comment vous êtes-vous mérité une place sur l’équipe nationale de Softball du Canada?
Alors que j’avais certainement connu une amélioration de ma performance et obtenu du succès assez rapidement – j’étais bien loin de penser que l’équipe nationale était possible pour moi. J’avais joué avec des coéquipières qui avaient été invitées à des événements de catégories junior et senior de l’équipe nationale — mais elles avaient joué au softball toute leur vie. Je n’avais vraiment joué de façon compétitive que pendant 3 ans — et bien que j’avais accompli beaucoup de choses, à partir du temps passé assise sur le banc jusqu’à devenir joueuse partante comme voltigeuse de champ centre, il ne m’était jamais venu à l’esprit que je pourrais atteindre un tel objectif. Ainsi, à l’automne de ma quatrième année, 1997, quand j’ai reçu ma première lettre de Softball Canada, m’invitant au centre de développement des athlètes ainsi qu’au camp d’entraînement de décembre, j’étais en état de choc. Au cours de mon premier camp d’entraînement avec l’équipe nationale, je me sentais un peu comme une touriste — Je veux dire que je ne pouvais pas croire que j’étais vraiment là. Il s’agissait d’un tout autre niveau pour moi. Je m’entraînais avec des athlètes que je n’avais vues précédemment qu’en uniforme au Championnat de la Coupe Canada. Je ne me souviens pas de grand-chose du camp d’entraînement, j’étais vraiment intimidée, mais j’ai fait du mieux que je pouvais. Je suppose que j’ai assez bien travaillé au camp et ensuite gagné assez de points dans ma catégorie junior à l’université pour me mériter une seconde invitation – cette fois-ci pour jouer dans l’équipe canadienne de développement à la Coupe Canada et une chance d’être sélectionnée dans l’équipe du Championnat du monde de 1998 — l’épreuve de qualification en vue des Jeux olympiques en 2000. Les deux équipes se sont rencontrées à White Rock, Colombie-Britannique, une semaine avant le début de la Coupe pour s’entraîner et participer à des jeux intraéquipes. J’étais enthousiaste. Si énervée qu’en pratiquant mon élan lors d’une de ces parties d’essai, j’ai maladroitement attrapé une balle avec ma main droite, ma meilleure main. Je ne portais pas de gant et la vitesse de la balle m’a ouvert le doigt de la jointure jusqu’au bout. J’ai eu la chance de ne pas avoir de fracture. Cependant, je ne pouvais plus tenir un bâton dans ma main et... lancer était encore pire. Il s’agissait d’un moment très important au calendrier du cycle olympique. L’équipe s’était qualifiée pour les Jeux olympiques cette année-là, et les entraîneurs étaient concentrés surtout sur les plus fortes en vue de la sélection de l’équipe olympique de Sydney. Il va sans dire que ma chance d’être choisie sur l’équipe nationale senior pour ce cycle s’est terminée avant même d’avoir commencé. Je n’ai eu d’autres occasions que plus tard, en 2001.
Softball Canada avait démarré un nouveau cycle de sélection et mon nom avait été ajouté une fois de plus dans le bassin des athlètes en développement. J’ai été invitée à participer à un camp régional de sélection en juin. J’avais déjà obtenu mon diplôme de l’Université Simon Fraser et je ne m’étais pas vraiment entraînée depuis un an et je n’étais pas du tout en forme et le camp régional de sélection a été pénible pour moi au niveau physique. J’ai réussi, je ne sais comment, et me suis retrouvée dans la phase de sélection suivante, c’est-à-dire une sélection centralisée ainsi qu’un camp d’entraînement pour la Coupe Canada. Nous nous sommes entraînées très dur – selon un horaire épuisant. Ce camp avait été affectueusement désigné «Fat Camp" et c’est ainsi que les membres de l’équipe olympique de 2004 s’en souviennent. Je pense que j’ai perdu 15 livres en trois semaines et à la fin de celui-ci, j’ai été ravie quand on m’a dit que j’avais été sélectionnée sur l’équipe nationale senior pour la Coupe Canada. C’était ma première expérience avec l’équipe nationale.
Quel a été le moment préféré de votre carrière au sein de l’équipe nationale?
J’ai eu plusieurs moments préférés, mais je dois dire que le point culminant de ma carrière dans l’équipe nationale a été d’être sur le terrain pour la première fois aux Jeux olympiques de 2004 à Athènes.
Comment se sent-on lorsqu’on représente le Canada, en compétition aux Jeux olympiques ?
Les Jeux olympiques ont été incroyables. C’est comme si tout était amplifié. Ce sentiment que l’on a lorsqu’on réussit un coup, ou un attrapé important — on peut le multiplier par un million de fois et c’est comme ça qu’on se sent aux Jeux olympiques. Malheureusement, prenez le sentiment que vous obtenez lorsque vous ne réussissez pas un coup ou que vous faites une erreur et multipliez-le par un million et c’est aussi comment on se sent quand les choses ne se passent pas comme vous le voudriez. Vos émotions s’en trouvent tellement amplifiées non seulement au niveau du sport, mais aussi parce que les attentes sont énormes autant sur le plan personnel que sur celui de votre pays !
Partie V
Pour aider au lancement du nouveau site web Triple jeu de Softball Canada, nous avons interviewé Sasha Olson, ancien membre de l’équipe nationale féminine, au sujet de sa carrière de softball. Dans ce cinquième épisode de la série, Mme Olson parle des répercussions que le softball a eues sur sa vie.
Au softball, quel a été votre plus grand défi ainsi que votre plus belle réussite?
● ● ● “Je crois fermement que le sport contribue au développement non seulement des compétences personnelles, mais aussi qu’il aide à former le caractère. ‘’ ●● ●
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En tant qu’athlète au niveau de l’équipe nationale j’ai vécu quelques défis que je nommerais "mes plus grands défis’’. À mon avis, mon jeu mental n’avait pas rattrapé mon jeu physique. J’avais tous les outils physiques que quelqu’un voudrait comme joueuse de softball de haut niveau, mais je me suis battue sans cesse contre mon manque de confiance en moi. Je pense que mentalement je traînais derrière — notre jeu est fondé sur l’échec, avouons-le, nous comptons des erreurs et une solide moyenne au bâton est .300 ou plus. Cela signifie que 7 fois sur 10 vous n’y parvenez pas! Les meilleures joueuses et les meilleurs joueurs du monde savent comment gérer ça, comment "rebondir" après un échec. Je n’avais pas eu ces années d’expérience du jeu, ces années "d’échecs" — de sorte que c’était toujours un défi pour moi.
Le deuxième plus grand défi a été de surmonter les blessures. Je me suis déchiré le cartilage du ménisque au genou et j’ai dû être opérée deux fois dans ma carrière. Je sais que j’ai eu, relativement parlant, de la chance avec mes blessures, mais j’ai toujours trouvé ces contretemps difficiles quand j’ai été blessée. J’ai trouvé difficile de manquer des séances d’entraînement pour prendre le temps de guérir, pour moi, c’était toujours comme du temps perdu. Mais parfois laisser reposer son corps peut aussi être une forme d’entraînement — c’est quelquefois la meilleure chose que vous pouvez faire pour votre jeu : ne rien faire. J’ai toujours trouvé cela difficile.
En ce qui concerne ma plus grande réussite au softball — il y en a quelques-unes sur mon film quand je ferme les yeux.
• Entendre l’hymne national pour la première fois alors que je portais l’uniforme d’Équipe Canada à la Coupe Canada (mon premier match international).
• Mon premier circuit international (à Saskatoon lors du tournoi de la Coupe des Trois Nations contre la Chine de Taipei.
• Une balle que j’ai captée en plongeant, que je n’aurais pas dû attraper lors d’une joute de la Coupe Canada une année (je ne sais toujours pas comment j’ai réussi à attraper la balle).
• Battre l’équipe étasunienne Pro Gold diffusée sur ESPN en 2001.
• Monter sur le podium pour recevoir une médaille d’argent aux Jeux panaméricains en République Dominicaine en 2003.
• Et certainement obtenir ce coup de téléphone m’annonçant qu’on m’avait sélectionnée sur notre équipe olympique de 2004. J’ai plusieurs bons souvenirs.
Qui diriez-vous a principalement influencé votre carrière de softball ?
Plusieurs personnes ont influencé ma carrière de softball au fil des ans dont un grand nombre de façons positives et différentes à la fois. Probablement la personne qui a été la plus influente a été l’entraîneur Renney. S’il ne m’avait pas donné cette chance initiale à l’Université Simon Fraser, s’il n’avait pas voulu miser sur le projet que j’étais lors de cette première année, s’il m’avait simplement laissée tout quitter quand je l’ai souhaité, je n’aurais jamais vécu les expériences que j’ai connues. Ma carrière de softball a suivi un tel cheminement parce qu’on m’a donné des chances et fourni des opportunités.
S’il y avait une chose que vous pourriez changer dans votre carrière de softball, quelle serait-elle?
Je ne pense pas que je changerais quoi que ce soit. Aurais-je aimé avoir remporté une médaille aux Jeux olympiques — absolument. Je pense que les expériences que j’ai vécues ont toutefois fait de moi ce que je suis aujourd’hui — et j’aime ce que je suis. Quand je regarde en arrière, ce que j’apprécie le plus, c’est le cheminement, les coéquipières et les gens avec qui j’ai eu la bonne fortune de cheminer.
Quel impact majeur le sport a-t-il eu sur votre vie?
Je crois fermement que le sport contribue au développement non seulement des compétences personnelles, mais aussi qu’il aide à la formation du caractère. L’attitude personnelle, le respect de soi, la confiance en soi, l’éthique du travail, le leadership, l’esprit d’équipe — tout cela est encouragé et développé grâce à la participation au sport. J’ai l’impression que mon implication dans le sport a contribué à développer ces qualités en moi-même.
Caractéristiques du succès sportif
Pour être un athlète d'élite, vous allez avoir besoin d'être habile dans tous les aspects techniques de votre sport. Comme quelques-unes de ces habiletés viennent naturellement et que d'autres ont besoin de plusieurs heures de pratique et d'entraînement pour les acquérir. Évidemment, ces habiletés sportives jouent un grand rôle dans le succès global d'un athlète, mais il y a d'autres facteurs contributifs qui déterminent le succès d'un athlète.
Potentiel – Bien que vous ne soyez pas la meilleure joueuse / le meilleur joueur, vous pouvez avoir beaucoup de potentiel. Cela peut être démontré en suivant votre développement au cours de la saison pour montrer que vous vous êtes amélioré(e) et que vous continuez d'améliorer vos habiletés.
Éthique de travail – Les athlètes avec une solide éthique de travail vont non seulement améliorer leurs habiletés, mais leur initiative les aidera à motiver leurs coéquipiers.
Leadership – Les leaders possèdent la capacité de motiver leurs coéquipiers, conservent leur calme dans des situations stressantes et font preuve d'esprit sportif en toute occasion. Ils ne sont peut-être pas les joueurs les plus talentueux dans l'équipe mais leur leadership en fait d'excellents candidats au poste de capitaine.
Versatilité – Plus vous pouvez jouer un grand nombre de rôles, plus vous allez devenir utile pour une équipe. Posséder une grande variété d'habiletés et de qualités physiques peut être particulièrement attrayant pour une plus petite équipe, où il n'y a que la possibilité d'avoir un ou deux joueurs par position.
Gestion du temps – Pour les étudiants athlètes, la capacité d'exceller sur le terrain et de continuer à maintenir de bons résultats scolaires nécessite des habiletés exceptionnelles de gestion du temps.
Initiative – Une joueuse/un joueur qui dirige un échauffement si l'entraîneur est occupé ou qui réalise ses activités de conditionnement physique sans qu'on doive le lui rappeler.
Engagement – Quelqu'un qui est toujours à l'heure à l'entraînement, qui donne son 110% à chaque fois et qui est toujours prêt à aider pour l'amour du sport
Calme – La capacité de gérer la pression et de demeurer calme dans des situations stressantes.
Observateur – La capacité de lire le jeu et de prédire où vous aurez besoin d'être placé(e) pour réussir. Une joueuse/Un joueur qui peut se rappeler où la frappeuse/le frappeur frappe, quelle joueuse/quel joueur est assez rapide pour voler un but et qui apporte les ajustements en conséquence, possède une habileté souhaitable élevée.
Ce sont tous les traits sur lesquels vous pouvez vous concentrer pour vous améliorer, de façon à demeurer dans un groupe d'athlètes talentueux.
La science de la frappe
Frapper n'est pas seulement une habileté essentielle au softball, mais une technique qui peut être peaufinée et développée avec le temps. Les joueuses et les joueurs élites de softball raffinent sans cesse leurs capacités à frapper, mais d'abord, elles et ils doivent comprendre les fondements de la science derrière tout ça.
Peu de gens savent qu'il est plus difficile de frapper une balle de softball qu'une balle de baseball. La raison? La plaque à partir de laquelle on lance au softball n'est qu'à 13,1 m (43 pieds) du marbre, alors que le monticule du lanceur de baseball est à plus de 18 m (60 pieds) du marbre. Un joueur de softball élite peut lancer à environ 112.6 km/h (70 m/h), soit l'équivalent d'un lancer au baseball à 144,8 km/h (90m/h), ce qui est très difficile à frapper.
Une solide technique de frappe est une question d'équilibre et de transfert de poids. Les pieds et le bas du corps sont essentiels à l'équilibre et à la stabilité, alors que le haut du corps fournit l'énergie et la vitesse pour frapper la balle avec force et puissance.
L'élan comporte quelques éléments importants. D'abord, la posture – un élément essentiel pour l'équilibre. Les pieds devraient être écartés de la largeur des épaules, les genoux doivent être fléchis pour permettre le transfert en douceur du poids d'un pied sur l'autre. Les bras devraient être fléchis et les mains devraient être placées au haut de la zone de prise.
Le haut de votre corps contrôle vos mouvements dans la boîte du frappeur. Quand vous entrez dans la boîte, vos épaules devraient être à angle droit par rapport au marbre. Votre tête devrait être alignée avec votre nombril et les deux yeux devraient être dirigés vers le lanceur.
Ensuite, il faut vous assurer que vous tenez le bâton correctement. Généralement les frappeurs trouvent plus confortable de tenir le bâton à environ de 5 cm (2") à 7,6 cm (3") du pommeau. Regardez vos jointures et assurez-vous qu'elles sont alignées sur le bâton. Cela donnera plus de force à vos poignets quand vous frappez. Quand vos jointures sont alignées, placez le bâton sur votre épaule arrière de sorte qu'il soit presque parallèle au sol. Regardez vos bras dans cette position; ils devraient former un "A". Assurez-vous d'éviter de lever votre coude au-dessus de votre épaule. Levez ensuite le bâton au-dessus de votre épaule pour que vos mains soient à une hauteur confortable quelque part entre votre épaule et votre oreille.
Quand vous commencez à vous élancer, le “piqué” est le premier mouvement du bas de votre corps. C'est un petit pas qui amène votre pied avant à un angle de 45 degrés en direction du lanceur. Durant ce mouvement, votre poids est porté vers l'avant, vers l'intérieur de votre pied avant. Votre piqué devrait se terminer lorsque votre pied est complètement au sol et votre talon bien planté. Évitez d'atterrir juste sur le talon, parce que vous auriez moins d'équilibre durant votre élan. Quand votre talon avant est planté au sol, faites la rotation de vos hanches vers l'avant. La plus grande partie de votre puissance de frappe vient de vos hanches – cela crée une torsion et le transfert de poids fournit plus de puissance à votre élan.
L'élan lui-même incorpore les mouvements du haut et du bas du corps. Le premier mouvement est “la charge”, le mouvement ‘négatif’ de la frappe. Quand la balle s'en vient, vos épaules font une légère rotation de recul, comme quand on tire sur la gâchette. La charge agit comme mode de synchronisation et le processus de la charge transfère votre poids vers l'arrière et vers le bas à l'intérieur par rapport à votre pied arrière. Le mouvement suivant est celui de vos bras. Sous l'impulsion de votre coude, pas de vos mains – la raison pour laquelle l'impulsion vient du coude est parce que vous ne voulez pas pousser votre bâton vers l'avant, ce qui se produirait si votre impulsion venait de vos mains. Assurez-vous aussi que vos mains sont alignées avec votre coude. Une fois que vous ouvrez pleinement votre coude, lancez vos mains vers le lanceur. Votre main du dessous ne fait pas tout le travail ici. Dirigez avec cette main, utilisez votre main du dessus pour simplement guider le bâton. À ce moment-là, la balle devrait être devant le marbre et vous pouvez faire contact. Au moment du contact, vous voulez imaginer garder votre bâton sur la balle le plus longtemps possible en traversant la zone et ensuite, accompagnez le mouvement. Croyez-le ou non, il n'y a que 3 mm (1/8 ") de différence entre frapper une balle au sol et un ballon au point de contact.
Et puis vous y arrivez – l'élan parfait ! Quoique ça puisse sembler une habileté purement physique à première vue, il y a beaucoup de science derrière tout ça. La vitesse, le piqué, la torsion, les angles spécifiques et les mouvements se traduisent par un élan fluide, puissant et efficace.
En lire davantage (texte en anglais):
“The Science Behind Olympic Softball”:
http://www.popsci.com/know-your-olympic-sport/article/2008-08/olympic-softball-one-last-time
“The Art and Science of Hitting”:
http://www.softballperformance.com/softball-hitting/art-and-science-of-hitting.html
“How to Hit a Softball”: http://www.ehow.com/how_15786_hit-softball.html
Compétences en gestion du temps
La gestion du temps est une compétence très importante pour tout le monde, particulièrement les athlètes. Bien que le softball représente une partie très importante de votre calendrier d'activités, vous devez aussi prendre du temps pour les études, la famille, les amis et d'autres intérêts. La planification, l'organisation et l'utilisation de votre temps de façon efficace en sont cruciales – quelqu'un a dit que nous réalisons quatre-vingt pour cent de nos tâches les plus importantes dans vingt pour cent de notre temps – alors maximiser votre temps peut vous aider à vous sentir moins stressé(e) et plus efficace.
Organisation
Premièrement, organisez-vous! Écrivez tout sur un planificateur scolaire ou un agenda, ou prévoyez tout sur un calendrier en ligne. De cette façon, tout est écrit et organisé en un seul endroit, ce qui rend le tout plus simple pour savoir ce que vous avez à faire.
Fixez des buts
Voulez-vous un A en anglais, ou peut-être une moyenne au bâton particulière pour la saison? Choisissez un but à long terme et planifiez comment vous y arriverez. Il sera probablement nécessaire d'avoir des buts à court terme comme des heures supplémentaires pour étudier ou vous entraîner, mais le bénéfice en vaudra la peine. Fixer des buts aide aussi à prioriser certaines activités, ce qui mène à une meilleure gestion du temps.
Créez une liste de devoirs, entraînements, parties et autres activités “à faire”.
Les “3 éléments”: Études, Softball, et vie sociale – dans cet ordre!
- Prévoyez tout en fonction de l'école – les études sont les choses les plus importantes. Planifiez les heures où vous serez en classe, de même que les devoirs et les travaux potentiels.
- Ensuite, programmez tout ce qui est relié au softball et à d'autres sports que vous pouvez pratiquer – l'entraînement, les parties et d'autres obligations comme les collectes de fonds.
- Enfin, fixez vos exigences “sociales” – voulez-vous aller au cinéma avec des amis ou aller au centre commercial? Si vous prévoyez votre temps sagement, vous ne vous sentirez pas coupable d'avoir une vie sociale.
En dernier lieu, assurez-vous de suivre la progression de votre temps quotidien, hebdomadaire et mensuel pour que vous sachiez ce qui s'en vient. Il peut y avoir des semaines légèrement plus occupées que d'autres ou peut-être extrêmement occupées – deux examens et deux parties, par exemple. Mais si vous réussissez à prioriser vos tâches, ça ne devrait pas être trop stressant. Souvenez-vous de prévoir du temps pour vous dans votre calendrier – plutôt que d'étudier trois heures d'affilée, prenez quinze minutes de pause chaque heure pour vous détendre.
BATTRE L'AMORTI
Déposer un amorti pour faire avancer un coureur est une tactique commune utilisée au softball. Si le frappeur qui dépose le coup retenu est rapide, il peut même être capable de se rendre lui-même sur les buts. En conséquence, un joueur défensif doit réagir rapidement pour saisir l'amorti et effectuer un tir pour un ou deux retraits. Cette responsabilité revient souvent au receveur. Travailler sur le temps de réaction est souvent une bonne façon d'aider votre receveur à bien se tirer d'affaire. Placez-vous derrière votre receveur, lancez de faibles roulants devant lui et faites-lui suivre la balle en se concentrant pour demeurer en position basse afin de sauver du temps. Une fois qu'il a récupéré la balle, faites-lui lancer au but. Répétez cet exercice 5 à 10 fois pour l'aider à développer son endurance et son temps de réaction..
ÊTRE POSITIF AU JEU
Le Softball est un sport où avoir une attitude positive peut faire une énorme différence. Dans ce sport, on fait un suivi des erreurs et il est normal que le joueur soit retiré au bâton plus de la moitié du temps, les athlètes ont alors besoin d'être capables de maintenir des perspectives positives pour réussir. Le soutien et l'encouragement des entraîneurs, des parents et des coéquipiers contribuent définitivement au succès de l'athlète, mais ceux-ci doivent aussi apprendre à être leur propre meneur de claque.
Il est fréquent qu'un athlète soit frustré s'il échappe une balle et peut-être même quand il effectue un mauvais tir. Il est alors possible que l'athlète commence à douter de lui-même, en dépit du fait qu'il a réussi à donner l'impression des dizaines de fois auparavant qu'il exécutait ce même jeu sans effort. Ce doute de soi-même peut mener sa voix intérieure à devenir négative et à des moments comme ceux-ci, les athlètes ont alors besoin de penser à leurs succès passés et à se débarrasser de l'idée de cette erreur.
Pour en savoir plus (texte en anglais):
http://ezinearticles.com/?Kids-and-Sports---The-Power-of-Positive-Mental-Attitudes&id=1974221
http://www.softballperformance.com/mental-training/changing-self-talk-from-negative-to-positive.html
OBJECTIFS – RÉALISER SES RÊVES
Les succès sportifs dépendent de plusieurs facteurs – dévouement, habiletés naturelles, confiance, travail d'équipe, soutien, force mentale, leadership et la liste continue. Les athlètes qui réussissent sont souvent eux qui établissent des objectifs. La fixation d'objectifs peut avoir plusieurs effets positifs – les objectifs indiquent aux athlètes le chemin à suivre, sont source de motivation et représentent la réussite si le tout est fait correctement.
Eh oui, il y a une bonne façon de se fixer des objectifs. Quand les gens n'y arrivent pas, l'atteinte des objectifs fixés peut être extrêmement difficile. Souvent, les objectifs sont trop exigeants et n'indiquent pas les moyens de mesurer la progression et le succès. La méthode S.M.A.R.T. comprend cinq étapes dans le processus d'établissement d'objectifs.
SMART représente:
Que veulent dire ces 5 mots quand vous déterminez des objectifs ?
Spécifique exige que vous concentriez vos attentes. Avez-vous précisé l'objectif que vous espérez atteindre ou est-il vague?
Mesurable êtes-vous capable de mesurer vos progrès? Votre objectif est-il relié au temps, à la distance, au nombre de répétitions, aux erreurs, etc.?
Atteignable votre but est-il accessible, compte tenu de votre stade actuel et des habiletés que vous avez fixées?
Rapport est-ce que l'objectif vers lequel vous travaillez est important et relié à un objectif général c.-à-d. au succès de l'équipe?
Temps Avez-vous fixé une échéance / une date cible pour l'atteinte de votre objectif?
Si vous êtes capable de répondre à ces questions relatives à votre but personnel, vous avez donc créé avec succès un but SMART. Il ne vous reste maintenant qu'à demeurer motivé, travailler fort et vous connaîtrez probablement le succès !
Pour en savoir plus (texte en anglais):
http://www.theextragear.com/goal-setting-for-sport-performance-enhancement
http://www.brocku.ca/webfm_send/1394
http://www.projectsmart.co.uk/smart-goals.htmlJEU DÉFENSIF – PORTER VOTRE ATTENTION AU JEU
Quand votre équipe est à la défensive, il est important que chaque joueur de l'équipe soit sur la pointe des pieds. Essayez d'éviter toutes les distractions et concentrez-vous uniquement sur le jeu. Au moment où votre lanceur relâche la balle, vous devriez toujours vous attendre à ce que le frappeur frappe la balle vers vous. Si vous ne vous préparez pas à la recevoir, cela peut éventuellement nuire à votre équipe. Pour vous préparer, vous devriez penser aux questions suivantes quand vous êtes à la défensive.
1) Est-ce que je sais où ce frappeur frappe habituellement ? Est-ce que j'ai ajusté ma position en conséquence?
2) Est-ce que ce frappeur frappe habituellement des roulants ou des ballons ?
3) Combien y a –t-il de retraits?
4) Y a-t-il des coureurs sur les buts? Quels buts? À quelle vitesse courent-ils?
Connaître les réponses à ces questions devrait aider à la prise de décision quand la balle est frappée dans votre direction. Aussi, c'est une bonne idée qu'au moins un joueur crie l'information comme le nombre de retraits, à quel but la balle devrait aller si elle est frappée afin de s'assurer que l'équipe entière est sur la même longueur d'onde.
Un fait amusant: Softball Canada offre des guides des entraîneurs U12, U14 et U16 basés sur notre modèle du DLTA.